Corrigé de la composition
«..Institutions et vie politique en France à la Belle Époque..»
Introduction
Au cours de la Belle Époque, période s’étendant sur une vingtaine d’années avant la
Première Guerre mondiale, la France vit sous un régime républicain. La IIIe République a
succédé au Second Empire de Napoléon III, qui s’est effondré lors de la défaite de 1870
contre l’Allemagne. La France ne connaît aucune guerre ou crise politique majeure remettant
en question l’existence de ce régime. Pourtant, elle a connu de nombreux changements de
régime depuis 1789, et les divisions politiques entre les Français ont été très fortes au cours du
XIXe siècle. Compte tenu de ce passé troublé, on peut se demander si les Français soutiennent
réellement ce régime et la façon dont ils sont gouvernés. Existe-t-il un véritable consensus
autour des institutions et des idés républicaines à la Belle Époque..? Pour répondre à cette
question, les institutions républicaines seront d’abord présentées, puis la politique menée par
les radicaux sera étudiée, avant d’aborder les formes de contestations de l’oeuvre de la
République.
I. Des institutions républicaines solidement établies
1. La France..: une République
_ Établie depuis 1870.
_ Démocratie, suffrage universel
_ Régime parlementaire, députés élus au suffrage universel au coeur du système politique.
Président de la République faible.
_ Organisation en partis à partir de 1901.
2. Un parti résolument républicain au pouvoir
_ Domination d’une tendance pol sur toute la période..: radicaux
_ Des gouvernements de longue durée (Combes, Clemenceau)
II. Une politique républicaine et laïque
1. La républicanisation du pays
_ Par la présence de symboles républicains.
_ Par l’école primaire gratuite, laïque et obligatoire.
_ Par le service militaire.
2. La lutte contre l’influence de l’Eglise catholique
_ Interdiction des congrégations religieuses (Combes)
_ Loi de Séparation (Clemenceau) .. mettre l’Eglise catho à égalité avec les autres religions,
garantir liberté de conscience, ne plus financer le culte.